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Les coûts irrécupérables x Coach en rangement

11/13/2019

2 Commentaires

 

La notion des coûts irrécupérables expliquée par une coach en rangement


Les coûts irrécupérables correspondent aux sommes que vous avez dépensées et qui ne sont ni remboursables, ni récupérables par un quelconque moyen. 
 
Ces coûts ne devraient pas intervenir dans une réflexion rationnelle. Et pourtant, nous les prenons très souvent en compte dans nos raisonnements. Principalement à cause de l’aversion à la perte, parce que nous ne voulons pas « gâcher ». 

​

Comment les coûts irrécupérables biaisent nos réflexions


​Je vous donne un exemple. Une personne regarde, au cinéma, un film qu’elle trouve des plus ennuyeux. Elle hésite pourtant à quitter la salle pour ne pas gaspiller l’argent investi dans sa place.
Alors que si la place a été offerte, elle a moins de scrupules à partir avant la fin du film.
 
Dans un raisonnement rationnel, les deux décisions sont parfaitement équivalentes. Dans les deux cas, quitter la salle ne coûte rien et le plaisir d’être sorti plutôt qu’en train de s’ennuyer devant le film est le même.
Même coût financier, même résultat, et pourtant la décision est généralement différente. Elle est influencée par le fait d’avoir, ou non, investi de l’argent. Même si cette somme ne pourra pas être récupérée. 
 
L’idée qu’il faut absolument rentabiliser les dépenses pour ne « pas gâcher » est très courante et peut être nuisible à nos raisonnements. 


Ce biais cognitif qui nous encombre

​
​Je pense aux moments de trier vos affaires, lorsque vous décidez si vous gardez un objet.
Peu importe si vous avez dû le payer ou non, s’il vous a coûté cher ou non, vous ne devriez pas le garder si vous ne l’aimez pas et/ou ne l’utilisez pas. Le garder au fond d’un placard ne compensera pas l’argent déboursé.
 
Je vous donne un autre exemple, inspiré de situations fréquentes chez les clients que j’accompagne lors de coachings en rangement, avec la méthode Marie Kondo. Vous avez acheté un objet que vous n’utilisez pas. Admettons qu’il coûtait 80€.
 
-> soit vous le gardez pour ne pas gâcher les 80€. Comme vous ne l’utilisez pas, il vous encombre, alors vous le mettez sur la plus haute étagère du placard que vous ouvrez le moins. Il prend de la place. Il prend la poussière aussi.
Si jamais votre regard se pose dessus, vous vous rappelez cet argent que vous regrettez avoir dépensé. Il vous arrive même d’en ressentir de la culpabilité.
 
-> soit vous faites les apprentissages qui s’offrent à vous.
Selon l’objet, ils peuvent être : « Je pensais vouloir me mettre au bricolage / à la cuisine / au sport / … mais finalement, je n’ai pas envie d’y consacrer du temps. Je passe à autre chose et me libère l’esprit de cette idée. » ou « Je pensais que j’aimerais porter cette matière / coupe / couleur / tendance… mais finalement non. Je le saurai pour mes prochains achats ». Et vous vous débarrassez de cet objet. Tout simplement. 
Ma mère me disait « On paie pour apprendre ». Je trouve que ça sonne assez juste ici. Vous avez payé un apprentissage (savoir ce qui ne vous convient pas), plus qu’un objet.

​

La spirale des coûts irrécupérables


Parfois, la situation va encore plus loin.
Parfois, nous dépensons encore plus dans l’espoir de récupérer ou amortir une dépense que nous regrettons.
​
J’ai déjà entendu ce type de raisonnement chez une cliente : « Je ne porte pas ce pantalon. Mais c’est que je n’ai pas les chaussures qui vont avec. Peut-être que si j’en achetais, je le porterai ». Les options sont alors :

-> J’ai acheté ce pantalon à 50€ que je ne porte pas. J’ai le sentiment d’avoir perdu 50€ mais j’arrête là. J’en fais don, ça libérera de la place dans ma penderie et dans mon esprit. J’accepte et j’avance.

-> J’ai acheté ce pantalon à 50€. Je vais acheter une paire de chaussures à 80€ et je le porterai peut-être après. Je note sur ma to-do liste de chercher les bonnes chaussures.
 
Êtes-vous prêt(e) à investir la somme supplémentaire ? Et si vous aviez su, dès le départ, qu’il faudrait acheter des chaussures pour pouvoir porter le pantalon, l’auriez-vous acheté ?
 
Le piège est d’investir toujours plus pour amortir des coûts passés.
 
Si le sujet des coûts irrécupérables vous intéresse, je vous invite à regarder cette vidéo.


Pourquoi nous agissons ainsi


​Diverses raisons peuvent nous freiner à nous débarrasser de choses que nous n’utilisons pourtant pas. Elles varient selon les personnes et les objets.
Voici 3 pistes pour vous aider à comprendre vos propres freins. Je pourrais les détailler dans un prochain article si le sujet vous intéresse.
 
Parce qu’on nous a toujours dit qu’il ne faut pas gâcher. Dès le plus jeune âge, nous avons entendu « Finis ton assiette, il ne faut pas gâcher la nourriture ». Parfois accompagné d’une recherche de culpabilité, en parlant des petits enfants qui ne mangent pas à leur faim. 
Mais nous savons que si nous avons assez mangé, il est préférable de nous arrêter. 
Et que cet aliment a déjà été acheté, donc le finir ou non ne changera rien à l’état du porte-monnaie. Et encore moins à la faim dans le monde (malheureusement).
 
Il peut aussi y avoir un enjeu d’orgueil. Une volonté de ne pas perdre la face, même en privé. Nous n’aimons généralement pas nous remettre en question et admettre que nous avons eu tort (admettre que d’avoir acheté ce robot ménager ne fait pas de moi une bonne cuisinière, que je n’aime toujours pas cuisiner, que je me suis trompée en faisant cet achat. Par exemple.). 
Nous préférons parfois nous entêter plutôt que d’admettre que nous nous sommes trompés. (C’est parce que je n’ai pas d’idée de recettes que je ne cuisine pas. Il faudrait que je demande des idées ou achète un livre).
 
Un objet peut contenir un rêve. Nous espérons qu’une paire de talons nous rendra plus féminine, qu’une voiture de sport révélera notre puissance, qu’un beau cachemire nous donnera de la sophistication. 
Parfois les chaussures nous font mal aux pieds et le pull nous serre trop. Alors nous ne les portons pas. Mais pour autant nous ne voulons pas nous en défaire. Car ce serait renoncer à cette féminité ou sophistication recherchée. Mais des escarpins stockés au fond d’un placard n’ont jamais féminisé une démarche…

​

Le rôle d’une coach en rangement


Mon métier n’est pas de dicter à mes clients quoi garder et comment le ranger. 
 
Une de mes missions est de comprendre quels freins vous empêchent de vous défaire d’objets qui ne vous sont plus profitables pour vous aider à avancer.
 
En vous posant des questions, je comprends si c’est un attachement au passé, une culpabilité de gâcher, une idéalisation, une peur de manquer… qui vous limite. Cela donne lieu à une discussion qui vous permet de prendre la décision la plus juste pour vous.
 
N’hésitez pas à partager vos impressions et poser vos questions dans les commentaires. Et si vous souhaitez que cela reste entre vous et moi, contactez-moi via ce formulaire ou par email.

⇒ aurelie.lightinside@gmail.com
2 Commentaires
Ashlee link
2/19/2021 05:25:11

Hello nice poost

Répondre
famous celebrities link
11/26/2022 20:38:50

Your writing style has been amazed me

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