La toute première étape d'un coaching en rangementQuand une personne m’appelle pour avoir des renseignements sur mes prestations, je lui demande « Pourquoi vouloir ranger ? Pourquoi maintenant ? Et qu’attendez-vous de votre vie après le rangement ? » Quand les changements de la vie vous poussent à ranger
Quand vous souhaitez que les choses bougentMais ça peut aussi être pour une envie de changement. La plupart de mes clients partagent ma philosophie : Initiez les changements que vous voulez voir dans votre vie. Lancez la dynamique du changement. Je pense qu’espérer du changement sans modifier des choses dans notre quotidien est un vœu pieux. Par exemple, qui pense vraiment perdre du poids sans modifier son alimentation ni son activité physique ?
Concrètement, comment vous y prendre pour définir votre objectif avant de ranger Pour atteindre ces résultats, il vous faudra passer par l’étape 1, qui est donc de définir votre objectif. Prenez du temps avec vous-même. Installez-vous dans un endroit où vous vous sentez bien. Seul(e), au calme. Créez l’ambiance dans laquelle vous vous sentez le mieux : un fond musical, une tasse de thé… Une fois dans votre bulle, réfléchissez à votre vie idéale, celle que vous espérez après le rangement. Parce qu’avoir une maison rangée n’est pas un but. Votre réel objectif est celui que vous souhaitez atteindre une fois votre intérieur désencombré et ordonné. Qu’est-ce qu’il vous permettra de faire ? Soyez aussi spécifique que possible. Dans La magie du rangement, Marie Kondo partage l’exemple d’une de ses clientes qui voulait "un style de vie plus féminin". Marie l'a invitée à creuser et elle a décrit ainsi sa vie idéale : « Il n'y aurait pas de fouillis par terre et ma chambre serait aussi rangée que la suite d'un hôtel, sans rien pour obstruer la vue. J'aurais un dessus-de-lit rose et une vieille lampe blanche. Avant de me coucher, je prendrais un bain, je ferais brûler des huiles aromatiques et j'écouterais de la musique classique, du piano ou du violon, tout en faisant du yoga et en buvant une tisane. Je m'endormirais avec un sentiment de grandeur paisible. » Soyez aussi précis que ça. Vous devez pouvoir vous visualiser dans cette vie idéale. Si vous avez du mal à imaginer votre vie idéale, pensez aux choses que vous aimeriez faire dans votre maison et écrivez-les. Ça peut être faire du yoga avant de vous coucher, boire du café dans votre mug préféré le matin avant de commencer la journée, avoir un endroit dédié à l’un de vos loisirs. Partez de cet élément et détaillez comment vous aimeriez que ça se passe, quel serait votre rituel. Pourquoi cette étape est si importante avant le rangement ? La définition de l’objectif est une étape déterminante de la méthode Marie Kondo, et donc de votre processus de rangement. Ce n’est pas une excuse pour procrastiner mais bien le 1er pas de votre chemin vers un intérieur ordonné. Définir votre but final vous gardera motivé pendant que vous rangerez. On marche d’un pas plus décidé quand on sait où l’on va. Ne zappez pas cette étape ! Je partage l’exemple de l’une de mes clientes, que l’on va appeler Cristina. Cristina est une quinquagénaire vénézuélienne installée à Paris depuis plus de 30 ans. Elle est séparée du papa de ses enfants qui sont grands et font leur vie de leur côté. Elle m’a contactée avec un objectif précis : rencontrer un amoureux et faire de la place pour l’accueillir.
Et vous ? Si vous connaissez votre motivation ou si vous avez déjà des idées de ce que serait votre vie idéale, écrivez-les en commentaires. C’est sympa de les partager et ça commencera à marquer votre intention.
Et si vous sentez que vous avez besoin d'aide pour le définir, contactez-moi !
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Les 7 conseils de Marie Kondo pour réussir à télétravailler
Les clés : créer un environnement sain, avoir une routine cohérente, prendre le temps de se recharger et accepter que, oui, parfois les choses vont être chaotiques. Voici ses meilleurs conseils pour rendre le travail à domicile un peu plus agréable. 1. Quittez votre chambre (si vous le pouvez) « Si vous n'avez pas de bureau à la maison, asseyez-vous directement à votre table à manger ou sur le comptoir de la cuisine », conseille Marie Kondo. « Et faites quelque chose qui marque le début de votre journée de travail. » « Essuyer simplement la surface de votre bureau peut vous y aider. » Pour ceux qui veulent aller plus loin, elle suggère de créer un petit rituel pour signifier que vous passez du mode privé au mode travail. Dans le bureau de son domicile, elle utilise un cristal de quartz et un diapason pour rétablir l'équilibre et instaurer une bonne ambiance. Mais quelque chose d'aussi simple que la vaporisation de quelques huiles parfumées est un bon signal de transition pour le corps. 2. Ajoutez un élément qui « sparks joy », vous apporte de la joie
3. N'oubliez pas de prendre des pauses« En travaillant à la maison, nous avons tendance à perdre la notion du temps », explique Marie Kondo. « Désignez un moment pour une pause-café ou thé. Profitez de ce temps pour vous déconnecter et vous recharger complètement ». Même à la maison, nous avons besoin de faire des pauses ! Je vous conseille de prendre ce moment pour vous détendre, vous aérer l’esprit, vous détendre les jambes, plutôt que pour vous occuper d’une tâche ménagère.
7. Tirez le meilleur parti des sautes d'humeur« Je pense qu'il est plutôt naturel pour les enfants de faire des caprices - quand ils en font, ils en font ! » dit Marie Kondo. Et justement, quand ses enfants en font, elle adopte l’attitude suivante : « Je prends le temps d'écouter. Une fois qu'elles se sont calmées, je leur demande ce qui les dérange et, pour qu’elles aient conscience que je comprends, je leur dis : "Alors, ça t'a rendu triste" ou "C'est ce que tu n'as pas aimé". » J'essaie de respecter leurs sentiments. Conseil bonus : Prenez le temps de vous occuper de la maison ensembleSes filles ne vont pas se mettre d’elles-mêmes à faire le ménage, "mais elles le feront si je le leur demande", raconte Marie Kondo. "Nous en faisons une pratique quotidienne et nous rangeons ensemble à la fin de la journée." Et vous, quelles routines avez-vous mise en place ? Avez-vous des conseils à partager ?
N’hésitez pas à les écrire en commentaires. ^_^ Rangez votre frigo pour éviter le gaspillageConfinement, ménage de printemps... autant de bonnes raisons de commencer à bien ranger votre frigo. Quand vous vous lancez dans le rangement de votre cuisine, n'oubliez pas de vous attaquer à votre frigo après avoir trié la vaisselle offerte par belle-maman et les terrines périmées depuis 5 ans. Un frigo bien rangé et bien entretenu - limite la prolifération de bactéries - évite le gaspillage - fait gagner du temps Prêt.e.s à vous lancer ? Voici mes conseils pour guider dans cette mission ! Un frigo bien organisé permet de lutter contre le gaspillage La température de votre frigo doit avoisiner les 4°C pour éviter la prolifération de bactéries et garantir la bonne conservation des aliments. La température varie selon les zones. Et à chaque type d’aliment sa zone :
L’astuce préférée de votre coach en rangement : rangez dans des boîtes – comme avec la méthode Marie Kondo ! Pour les aliments entamés, ceux qui sentent fort, utilisez des boîtes hermétiques (de préférence en verre, pour une conservation encore meilleure). Cela évitera les mauvaises odeurs et la prolifération des bactéries. Si vous préparez des plats à l’avance, pensez à mettre une étiquette avec le nom du plat et la date sur la boîte. Autre avantage des boîtes hermétiques : votre frigo se salira moins vite ! Avant de vous aventurer dans votre (super)marché Ne vous lancez pas à l’aveuglette entre les étals de votre marché et les rayons de votre supermarché. Faites un inventaire de votre frigo avant de sortir faire vos courses. Vérifiez ce que vous avez déjà et les dates de consommation. Qu’est-ce qui n’est plus bon et a besoin d’être remplacé ? Qu’est-ce qui doit être consommé en priorité et ai-je ce qu’il faut pour le préparer ? Rédigez une liste (sur papier ou smartphone). Cela vous évitera plusieurs choses, comme : - ne plus vous rappeler, une fois dans les rayons, de ce dont vous avez besoin - acheter des aliments qui ne vont pas ensemble - en avoir un qui fait défaut pour la recette que vous vouliez faire Cela vous prendra quelques minutes, mais vous en fera économiser bien plus au moment de vos achats et de la préparation des repas. Au retour des coursesAprès la corvée des courses, celle du rangement, je sais. Encore une fois, prenez quelques minutes de plus pour le faire selon ces 6 conseils. Cela vous fera gagner en temps et en fluidité au quotidien. 1. Mettez en avant les aliments qui attendent dans le frigo depuis un moment, ceux qui doivent être mangés en priorité. Placez à l’avant les yaourts les plus anciens, par exemple, et à l’arrière ceux que vous venez d’acheter. 2. Enlevez tous les emballages superflus comme les cartons autour des yaourts. 3. Nettoyez les légumes et herbes fraîches pour les débarrasser de la terre. 4. Remplacez l’emballage de la viande par du film alimentaire, pour une meilleure conservation. Vous pouvez en fabriquer un lavable et réutilisable, pour limiter votre utilisation du plastique et limiter vos déchets. 5. Rangez les aliments crus de façon à ce qu’ils ne touchent pas ceux conditionnés. 6. Évitez de surcharger votre frigo, il risquerait de moins bien réfrigérer. Nettoyez votre frigo : quand et comment Un frigo se nettoie complètement 1 à 2 fois par mois. Videz-le (en prenant le temps de jeter un œil aux dates) et lavez-le avec une éponge savonneuse. Vous pouvez aussi utiliser de quelques gouttes d’huile essentielle de Tea Tree sur votre éponge imbibée d’eau ou un mélange d’eau, citron et vinaigre blanc. Évitez la Javel qui détériore les joints et donc l’étanchéité Lavez bien toutes les surfaces, sans oublier les étagères, bac à légumes… Si vous avez utilisé de l’eau savonneuse, rincez avec une éponge mouillée et imbibée de quelques gouttes de vinaigre blanc. Puis séchez avec un torchon propre. Hop, il n'y a plus qu'à tout remplir en respectant bien les zones du frigo. Si vous avez d'autres astuces à partager, laissez-les en commentaires pour que tout le monde puisse en profiter. Et si vous ne vous sentez pas le courage de vous attaquer au rangement de votre cuisine, placards comme frigo, envoyez-moi un message par formulaire ou email pour que je vous guide. -> aurelie.lightinside@gmail.com Rangez votre maison pendant le confinement
Je range, je nettoie ? Dans quel ordre ? Nous associons ces 2 tâches, car nous les accomplissons généralement en même temps (bonjour la corvée du week-end !). Marie Kondo fait une différence : « Le rangement est l'acte de se confronter à soi-même. Le nettoyage est l'acte de confronter la saleté. L'objectif peut être différent, mais ces deux activités sont irréfutablement liées. Si vous ne rangez pas d'abord, votre maison ne sera jamais vraiment propre, même si vous frottez fort ! » Donc commencez par ranger. Et une fois que vos surfaces (sols, plans de travail, tables…) sont dégagées, vous pouvez facilement les nettoyer ! Qui n’a jamais dû soulever 15 objets un à un pour passer l’éponge sur une table ? Si vous rangez avant, le coup d’éponge se fait en un tour de main ! Je vérifie que j’ai le nécessaire avant de me lancer Pour bien ranger, il faut commencer par trier ! Si vous contentez de déplacer le bazar dans vos placards, il réapparaitra. Il faut faire du tri pour ne garder que les choses que vous aimez et/ou utilisez vraiment. Cela va libérer de la place et vous permettre de définir une place pour chaque chose (ce qui la rendra facile à ranger après l’avoir utilisée). Avant de vider vos placards pour procéder à cette si importante étape du tri, vérifiez que vous avez : - des boites (à chaussures, à gâteaux, d’iPad,…). Je les recommande carrées ou rectangulaires et avec des parois bien droites, pour gagner de la place. Les couvercles ne sont pas indispensables si vous les mettez dans un placard ou une commode. Gardez les plus belles / avec couvercles pour des étagères ouvertes. Et si vous êtes motivé.e.s, vous pouvez aussi les peindre et les recouvrir avec des papiers que vous aimez. - des sacs poubelles, pour tout ce que vous ne voudrez pas conserver. Pensez bien au recyclage ! - des contenants (caisses, sac, cartons...) pour ce que vous voudrez donner ou vendre. Attention, assurez-vous d’avoir un endroit pour les stocker pendant la durée du confinement ! Ce serait dommage de bloquer un couloir avec des cartons pour Emmaüs alors que votre but était de désencombrer votre maison. Et je prends un moment pour penser mon plan d’action Par quoi devriez-vous commencer ? Je vous propose de vous lancer avec ce que vous voulez faire depuis le longtemps sans en avoir eu le temps. Ce bazar que vous avez rêvé de traiter tous les week-ends depuis des mois sans avoir pu le gérer car le temps passe vite et que vous avez tellement de choses à faire. Est-ce votre placard à vêtements ? La cuisine ? Le bureau et les papiers ? Si vous voulez scrupuleusement suivre la méthode Marie Kondo, je vous recommande de commencer par vos vêtements. Ensuite, questionnez-vous sur votre capacité à passer du temps sur une même tâche et sur votre endurance au rangement. Quel format vous encourage le plus entre 2 sessions de 2h dans la journée ou une journée dédiée ? Dans les 2 cas, je vous conseille de découper votre travail en sous-catégories (faire les vêtements d'hiver avant ceux d'été, commencer par les produits capillaires avant de faire les autres cosmétiques). Soyez encore plus plus vigilant sur le volume à traiter si vous choisissez l’option des petites sessions. Ce que je veux vous éviter, c’est de vous retrouver avec un tas de bazar alors que vous n’en pouvez plus ou devez faire autre chose. Prêt.e à agir ? Vous avez du temps chez vous, mettez-le à profit pour bien faire les choses pour votre maison. Plus que jamais, elle vous accueille et vous protège. En prendre soin, c’est prendre soin de vous.
Alors prenez le temps de penser aux conseils ci-dessus. Partagez vos questions, plans d’actions en commentaires ou en m’envoyant un message via formulaire. Une fois que ces points sont clairs pour vous, je vous invite à lire La méthode Marie Kondo résumée en 7 minutes de lecture. Coach en rangement, home organiser, consultante Marie Kondo…. à quelle experte se vouer ?Après 12 ans de marketing pour des grandes entreprises, j’ai voulu me reconvertir pour un métier « plus utile », avec plus de sens. J’avais déjà expérimenté la méthode Marie Kondo. Elle m’avait tant apporté que j’étais convaincue de ce que devait être ma nouvelle activité : aider des personnes à faire du tri et de la place dans leur maison, vie, tête,… J’avais cette idée qui m’enthousiasmait mais il fallait lui étiqueter un nom compréhensible du plus grand nombre, sachant que ce métier du rangement est encore peu connu en France. Même si le nom « home organiser » commence à sonner comme familier. Coach en rangement ou consultante en rangement ? Consultante Marie Kondo ou KonMari ? Home organiser ou home organizer ? Y a-t-il une différence entre ces intitulés ? Est-ce qu’une coach en rangement et une home organiser font la même chose ? A ma connaissance, il n’y a pas de définitions officielles de ces métiers du rangement mais je vais vous apporter les miennes. Je vous l’avoue, je fais aussi l’exercice pour moi, pour savoir définitivement si je suis une coach en rangement ou une home organiser. Home organiserNous avons gardé le nom anglais « home organiser » plutôt que la traduction « organisatrice d’intérieur ». Ce qui rend la chose encore plus abstraite. La home organiser donc, que fait-elle ? C’est une professionnelle du rangement dont la mission est d’optimiser l’agencement et l’organisation de votre intérieur. Elle réorganise en particulier les espaces de rangement. Elle observe votre maison, vous interroge sur vos habitudes, ce qui vous prend trop de temps dans votre quotidien, mais aussi sur ce que vous aimeriez idéalement avoir. Elle vous écoute activement pour vous connaître au mieux et vous apporter les meilleures recommandations possibles, que pouvez accepter ou discuter. Elle passe ensuite à l’action en optimisant la place de chaque chose, en fonction de son usage, de son volume et poids, de vos meubles. En bref, la home organiser étudie votre intérieur, écoute vos problématiques de rangement et d’organisation, exécute un plan d’action pour fluidifier votre quotidien, vous faire gagner du temps chaque jour. Coach en rangement
Et la consultante Marie Kondo ? Faire appel à une consultante certifiée Marie Kondo, qu’elle soit home organiser ou coach en rangement, c’est vous assurer que votre professionnelle du rangement travaille avec une méthode qui a fait ses preuves dans le monde. Cela vous donne une sécurité sur la prestation de votre coach en rangement. Pour en savoir plus sur la méthode Marie Kondo, c’est par ici. Et vous, quel intitulé vous parle le plus ?
Home organiser / home organizer ? Coach en rangement ? Consultante Marie Kondo ? Dites-le moi en commentaire ! Et si vous êtes prêt(e) à vous lancer dans l’aventure du rangement, contactez-moi par formulaire ou par email. -> Aurelie.lightinside@gmail.com Votre coach en rangement dans la Quotidienne de France 5Lorsque Julien, journaliste, m’a contactée via le formulaire de mon site pour me proposer de participer à La Quotidienne spéciale « Le rangement, comment s’y prendre », j’étais toute joie ! Je rêvais de parler de mon activité dans cette émission depuis que je m’étais lancée comme coach en rangement.
La gestion de ses établissements lui demandant de l’organisation et de la réflexion en permanence, Pierre veut que les choses soient simples à la maison. Il m’a appelée avec l’objectif d’être mieux organisé chez lui et ne plus perdre du temps le matin en se préparant. Le constat
Bref, nos placards contiennent des vêtements : -> que nous gardons sans vouloir ou pouvoir les porter -> que nous pensons ne plus pouvoir mettre alors qu’ils nous vont -> qui nous font culpabiliser car nous ne les portons pas Ils prennent de la place ! Ils rendent moins visibles et moins accessibles ceux que nous aimons. L’autre problème que je vois régulièrement lorsque j’interviens en tant que coach en rangement, c’est le mélange de type de vêtements. Sur une même étagère, je retrouve souvent un pêle-mêle de tee-shirts, pulls, chemises… Et ce, sur chacune des étagères. Difficile de savoir ce que nous avons et où le trouver dans ce joyeux méli-mélo ! La dernière chose qui empêche d’avoir un dressing pratique et qui reste rangé, c’est les piles. Nous avons l’habitude de ranger nos vêtements en les empilant. Ce qui rend les vêtements du bas de la pile moins accessibles et plus froissés. Et souvent, pour optimiser la profondeur des étagères, on place 2 piles l’une derrière l’autre. Ce qui nous vaudra d’oublier ce qu’il y a au fond, vu que ce n’est ni visible ni accessible. On passe à l’action avec le tri ! Pierre et moi sortons tous ses vêtements de ses placards. Sans oublier ceux posés sur son portant, ceux dans les bacs à linge et ceux entreposés sur sa bibliothèque. L’objectif est maintenant de faire du tri !
Parce qu’il est certain que les vêtements que nous aimons moins, ceux qui sont moins confortables et ceux qui font ressortir des petits défauts ont quasiment aucune chance d’être portés, je vous recommande de vous en défaire pour laisser la place à vos pièces favorites. Les 2 meilleures astuces rangement1. Regroupez vos vêtements par catégorie
2. Rangez verticalement
Autre avantage de ce rangement, les vêtements sont moins froissés. Si vous les rangez en pile, ceux du bas sont écrasés par ceux du dessus, ce qui marque des plis. Mais vous me direz peut-être que vous ne portez jamais ceux du fond de la pile, trop compliqués à sortir… Les impressions de Pierre après son coaching en rangementAprès 4h de tri et de rangement, Pierre fait face à sa chambre désencombrée et ses placards rangés, et partage sa satisfaction. « Le résultat est clairement là. Ça m’a coûté un petit moins de 300€ mais je suis vraiment satisfait de mon investissement, puisque je pense que jamais tout seul je n’aurais pu réussir à faire tout ça. En si peu de temps d’ailleurs. Je pense que j’aurais abandonné un peu plus tôt. »
Ma valeur ajoutée, de coach en rangement est bien là. Mes principales missions sont de vous : - apprendre une méthode de rangement efficace, celle de Marie Kondo - accompagner dans la phase de tri, en vous aidant à prendre les bonnes décisions, celles que vous ne regretterez pas - faire des recommandations pour définir la meilleure place pour chaque chose - garder motivé(e) ! Parce que ranger n'est pas l'activité la plus divertissante et que seul(e), on a tendance à abandonner rapidement, comme le présentait Pierre. Si, comme Pierre, vous souhaitez un coup de main pour simplifier votre quotidien, contactez-moi ! -> aurélie.lightinside@gmail.com Et racontez-moi en commentaire comment vous arrivez à gérer votre linge et vos placards à vêtements au quotidien ! Et vous, que faites-vous des vêtements portés une journée mais pas sales ? --> Pour voir la session de Pierre avec votre coach en rangement préférée ;), c'est par ici ! Faut-il vouloir devenir minimaliste pour faire appel à une coach en rangement ?Je vous donne tout de suite la réponse : non. Et il n'y a pas d'autre prérequis que de vouloir un intérieur mieux rangé et un quotidien simplifié pour faire appel à un coach en rangement.
" Nos souvenirs ne sont pas dans les objets. Ils sont à l’intérieur de nous. " Le déclencheurA 28 ans, Joshua avait accompli tout ce qu’il avait toujours voulu : un salaire à 6 chiffres, des voitures de luxe, des penderies pleines de vêtements chers, la grande maison en banlieue avec plus de toilettes que d’habitants… et plein de choses pour remplir chaque recoin de son mode de vie régi par la consommation. Il vivait le rêve américain. Puis sa mère meurt d’un cancer. Et son mariage se termine. Les deux en un mois. Ces événements l’amènent à réfléchir aux priorités de sa vie. Il réalise qu’elles sont le succès, la réussite, et plus particulièrement l’accumulation de biens matériels. Oui, il vit le rêve américain. Mais ce n’est pas son rêve. Il prend conscience que tout ce qu’il avait toujours voulu n’est en fait pas du tout ce qu’il veut réellement. Il se rend au domicile de sa mère pour gérer ses affaires. Il se retrouve dans un petit une-pièce contenant l’équivalent de trois appartements archi remplis. Sa mère n’était pas une accumulatrice mais elle possédait beaucoup de choses. 65 ans d’accumulation. Alors Joshua appelle un service de déménageur pour réserver leur plus gros camion. Puis il contacte une société de stockage pour louer leur plus grand box. Sa grande maison étant déjà pleine, il veut prendre un box pour tout conserver. Juste au cas où il pourrait en avoir besoin un jour, dans un hypothétique futur qui n’existe pas. Juste au cas où. Au moment de tout emballer, il remarque 4 gros cartons contenant ses affaires de l’école primaire. Il se demande pourquoi sa mère les a conservés. Il les ouvre et tous ses souvenirs lui reviennent en mémoire. Il réalise alors une chose importante : nos souvenirs ne sont pas dans les objets. Ils sont à l’intérieur de nous. Il regarde autour de lui et prend conscience qu’il n’a pas besoin de tout conserver pour se rappeler sa mère. Il annule le camion et le box. Et il passe 12 jours à trier les affaires de sa mère. Il prend alors une autre grande leçon. Il s’apprêtait à s’accrocher aux biens de sa mère, sans en tirer aucune valeur, puisqu’ils seraient restés entassés dans un box. Alors qu’en s’en défaisant, il peut ajouter de la valeur à la vie d’autres personnes. Il distribue alors les biens de sa mère, les donne aux amis principalement, mais aussi à des œuvres de charité locales, offrant ainsi une nouvelle maison à ces objets. Il vend ce qui peut l’être et transmet l’argent aux associations qui ont accompagné sa mère pendant son traitement. Il ne garde pour lui qu’une sélection d’objets sentimentaux et des photos qu’il scannera. Il tire une dernière leçon de la situation. Les souvenirs sont parfois dans les objets. Les objets peuvent déclencher des souvenirs qui sont en nous. Alors il prend des photos des biens de sa mère, pour s’en souvenir sans avoir à les conserver. Toutes ces photos l’aident à se défaire des objets, parce qu’il ne se défait pas des souvenirs. " A quel point ta vie pourrait être mieux avec moins ? " La prise de conscienceIl prend du recul sur sa vie. Elle lui parait organisée. Mais en réalité, il est un accumulateur organisé. Tout semble génial, mais c’est une façade. Il a besoin de simplifier. C’est à ce moment que le concept du minimalisme entre dans sa vie. Pour lui, tout commence avec une question : A quel point ta vie pourrait être mieux avec moins ? Il ne s’interroge pas sur « comment le faire » mais sur « pourquoi le faire ». Il comprend qu’en simplifiant sa vie, il aura du temps pour s’occuper de sa santé, ses relations, ses finances, ses passions et pour s’investir significativement dans des causes. Il réalise les bienfaits du minimalisme avant même d’alléger son dressing (chez lui, c’était une pièce entière). Il a l’idée de se débarrasser d’un objet par jour pendant 30 jours. Il en jette finalement bien plus que 30. C'est devenu un challenge. Il cherche dans les chambres, placards, couloirs, bureaux, voiture… des objets dont il peut se séparer. Ne gardant que les choses qui ajoutent une valeur à sa vie. Est-ce que cet objet apporte de la valeur à ma vie ? Plus il se pose cette question, plus il gagne de l’élan. Adopter le minimalisme devient plus facile de jour en jour. Plus il y travaille, plus il se sent libre, heureux, léger, et plus il a envie de se délester. Plus vous vous mettez en action, plus vous voulez être en action. Le nouveau mode de vieEn 8 mois, il abandonne délibérément plus de 90% de ses biens matériels. Et pour autant, si vous allez chez lui, vous ne vous écrirez pas « Oh mon dieu, ce type est minimaliste ! » mais vous penserez simplement « Waouh, il est ordonné ! ». Et vous demanderez comment il garde son intérieur si bien rangé. Il vous répondra avec un large sourire qu’il possède peu de choses mais qu’elles apportent toutes une vraie valeur à sa vie. En tant que minimaliste, chacun de ses objets a une utilité ou lui apporte de la joie. Tout le reste est écarté. Une fois désencombré, il s’est senti obligé de se poser des questions plus profondes comme : « Pourquoi ai-je donné tant d'importance à mes affaires ? », « Qu’est-ce qui est vraiment important dans ma vie ? », « Quand suis-je devenu si insatisfait ? », « Quelle personne ai-je envie de devenir ? », « Sur quels critères me baser pour dire que je réussis ma vie ? ». Ce sont des questions difficiles mais se les poser est bien plus important que jeter les objets superflus. Si vous n’y répondez pas attentivement et rigoureusement, alors les placards que vous aurez désencombrés vont de nouveau déborder avec de nouveaux achats, dans un futur pas si lointain. A mesure qu’il désencombre et se pose les questions les plus difficiles sur le sens de sa vie, tout se simplifie dans son quotidien. Son entourage remarque aussi quelque chose différent. Ses collègues commencent à dire qu’il a l’air moins stressé, beaucoup plus calme, plus sympa. Il a atteint son objectif : vivre une vie qui a plus de sens avec moins de matériel. Si vous ne devez retenir qu'un seul message de Joshua et son associé : "Aimez les personnes et utilisez les choses, l’inverse ne fonctionne jamais." Le minimalisme et la méthode Marie KondoLa méthode Marie Kondo peut être une bonne première étape si vous voulez devenir minimaliste. Son but étant de vous aider à n’avoir chez vous que des choses qui vous apportent de la joie.
Sa différence avec le minimalisme est qu’elle vous encourage à garder tout ce que vous voulez, du moment que vous l'aimez. Sans quantité maximum. Alors, jusqu’où irez-vous ? Application de la méthode Marie Kondo ou minimalisme ? Si vous voulez me parler de votre projet, n'hésitez pas à me contacter ! Votre coach en rangement à la télé
Les coulisses Après la préparation du matériel, celle de mon visage ! Je gagne les loges pour un délicieux passage entre les mains de la coiffeuse et de la maquilleuse. Je ne vous cache pas que j’ai apprécié ce moment ! 2 thématiques sont tournées/diffusées par émission. J’attends dans la cantine du groupe NRJ, devant le retour télé du sujet précédent, que le tournage de l’épisode « Je suis allergique au rangement » commence. Quand l’assistante vient me chercher « Aurélie, ça va être à vous », je réalise que je ne sais pas comment je dois entrer sur le plateau ni quelles questions Evelyne Thomas va me poser, … je n’ai aucune consigne. C’est parti pour de l’impro ! Les scènes coupées et autres couacs ! Evelyne Thomas m’annonce en écorchant légèrement mon nom, ça commence bien ! Elle s’en rend compte immédiatement et s’en excuse. Je m’installe à côté d’elle pour répondre à ses questions. Je rassemble vite mes idées, sans me laisser impressionner par les présentatrices, les lumières et les caméras et en essayant de ne pas répéter ce que j’avais pu entendre des chroniqueuses (depuis le retour TV de la cantine, donc). Lors de ce type d’interviews, je me dis que mes 2 années de prépa et les khôlles me sont bien utiles, pour savoir rapidement organiser mes pensées pour répondre de façon aussi complète que possible à n’importe quelle question.
Scène coupée au montage : Evelyne comprend que le principe est de poser les boîtes debout sur des étagères et est dubitative quant au fait que les vêtements ne tombent pas. Avec ma spontanéité habituelle, je lui réponds « Mais non Evelyne ! » et j’explique que les vêtements sont posés verticalement dans des boîtes, qui sont, elles, bien à plat sur des étagères.
Le timing de la télé
Les conseils de la coach psy J’ai particulièrement apprécié les propos de Karine Grandval, la psychologue de l’équipe. Mais le cœur de son intervention a été coupé au montage ! J’ai repris ses notes, envoyées par la production, pour les partager avec vous. Karine rappelle l’importance de la transmission. La mère et la grand-mère de Madison ne savent pas / n’aiment pas ranger non plus. Sans doute, dans sa famille, se transmet-on l’idée que ranger est pénible plutôt que des idées de rangement. Elle explique aussi le désordre peut être, pour certains : - une façon d’occuper le territoire, de s’imposer ou dire « j’existe » (comportement que l’on peut retrouver chez les ados) - un moyen d’affirmer sa liberté, ce qui peut être un moyen de contrebalancer un métier contraignant - une stimulation pour la créativité. Mais le sujet peut devenir problématique ou handicapant. Pour son propre confort ou pour une vie en communauté. Il faut alors commencer par apprendre à faire du tri. Elle précise aussi que le désordre peut découler d’une incapacité à décider (jeter ou garder ? Choisir, c’est renoncer), c’est ce qu’elle appelle de la procrastination décisionnelle. Elle conclut en expliquant que le déclic doit être personnel et que se faire aider par une personne extérieure peut s’avérer utile. Les conseils de la coach de vie Mathilde Forget, également chroniqueuse pour Chérie s’occupe de vous, recommande de faire un tri deux fois par an, aux changements de saison, avec des amis qui vont faire juge et être impartiaux. Je ne la rejoins pas sur ces premiers conseils. -> avec la méthode Marie Kondo, le tri est fait une bonne fois pour toutes. Vous pourrez vous délester de choses devenues inutiles au cours de l’année, mais vous n’aurez plus à y passer autant de temps. -> ne vous faites pas accompagner par des proches. Même en pensant bien faire, ils pourraient vous influencer. Imaginez un pull que vous n’aimez pas du tout, il n’est pas agréable et ne vous met en valeur. Vous n’aurez pas envie de le garder. Mais si une amie vous dit « oh, c’est tellement dommage de ne pas le garder. Il est beau et la matière est géniale ! », vous hésiterez. Alors que ce pull, vous ne le porterez plus. Vous êtes la/le mieux placé(e) pour décider ce que vous devez garder ou non. Mathilde préconise aussi d’être vigilent(e) aux moments des achats. « Ai-je vraiment besoin de ça ? ». Ne pas acheter tout de suite, attendre une semaine et voir si l’envie est toujours là. Je suis d’accord avec elle, prendre le temps d’interroger son désir évite les achats impulsifs que l’on regrette par la suite. Et vous ? Racontez-moi en commentaire ou via formulaire votre relation au rangement. Comme Madison, vous sentez-vous allergique mais avec la volonté d’améliorer votre logement ? Êtes-vous du genre organisé qui ne perd rien ? Je suis à votre écoute ! ⇒ aurelie.lightinside@gmail.com Pour voir le replay de l’émission Rendez-vous sur le site du groupe NRJ, en cliquant ici.
Sujet du rangement à partir de 24 :20 et mon intervention à partir de 37 :29. Allumez vos bougies, changez votre vie !J’ai visionné un TedX qui m’a beaucoup parlé, que j’ai trouvé plein de bon sens et en accord avec ce que j’essaie de faire passer à mes clients lors de mes prestations de coach en rangement. Il s’agit de la conférence « Change Your Closet, Change Your Life » de Gillian Dunn. Le constat : nous amassons plus facilement que nous utilisons Gillian Dunn nous explique qu’au moment de choisir sa tenue du jour, elle se met devant son dressing plein à craquer et pense « je n’ai rien à porter ». Le dressing est un des espaces où les objets nous submergent, nous dépassent. Nous portons 20% de nos vêtements 80% du temps. Nous vivons à une époque où, en cliquant sur un bouton, nous pouvons commander à peu près n’importe quoi en ligne et le recevoir à la maison, sans même avoir eu à quitter le canapé. Nous n’avons aucun problème à faire entrer des choses dans nos maisons. Mais nous avons parfois du mal à les utiliser. Exercice d’introspection Je vous propose un exercice, comme Gillan le fait avec son auditoire lors de sa conférence. Si vous répondez oui à une question, levez la main. Si vous êtes en open space, vous pouvez ne pas la lever trop haut (ou proposer à vos collègues de jouer le jeu avec vous). Avez-vous - dans votre placard des vêtements qui portent encore leur étiquette ? - des vêtements non pas portés dans l’année ? - une bougie jamais allumée ? - des bouteilles conserrvée pour des occasions spéciales ? - une belle voiture qui passe plus de temps dans le garage que sur la route ? - de la vaisselle, ou porcelaine, réservée pour une occasion ou des invités spéciaux ? Si vous avez levé la main, vous avez gagné le droit de lire la suite ! Ne laissez pas vos bougies dans un placard Gillian raconte s’être acheté une belle bougie pendant un voyage. Elle était très excitée à l’idée de l’allumer. Elle est rentrée chez elle et a pensé que ce n’était pas le bon jour pour l’allumer, qu’elle allait attendre une bonne occasion. Alors elle l’a mise dans un placard et l’a oubliée. 2 ans plus tard, elle se rappelle sa bougie et se dit que c’est le bon jour, qu’elle va enfin l’allumer. Elle va la chercher, la sort du placard, ouvre la boite… et voit que sa belle bougie a fondu. Elle a finalement fait ce pour quoi elle est conçue : elle a fondu. Mais elle l’a fait sans Gillian. C’est ce jour-là qu’elle a appris : ne laisse pas ta bougie fondre dans un placard. Les objets que nous stockons ont une chose en commun : nous décidons qu’ils sont spéciaux. Nous les rangeons sans les utiliser, alors que n’avons aucun problème à couper l’étiquette d’un survêtement Décathlon ou à utiliser la vaisselle Ikea. C’est la belle porcelaine, le Whisky cher, le beau costume qui restent dans les placards. Cette logique lui est parue encore plus évidente le jour où elle a entendu un homme en complimenter un autre sur sa montre. Il lui a répondu « Si tu aimes celle-là, tu devrais voir celles que je ne porte pas. ». Le 1er complète « Absolument. Les plus belles ne quittent jamais leur boîte ! » Les beaux objets au fond du placard Gillian a réalisé que quand elle décide de ne pas porter un vêtement, c’est parce qu’elle le trouve trop joli. Si elle estime qu’un collier est trop beau pour être porté tous les jours, elle le met dans sa boîte à bijoux pour une occasion spéciale, et finit par l’oublier. Notre tendance à stocker des objets est basée sur 2 états d’esprit : « Je ne suis pas assez » et « Je n’ai pas assez ». - Je n’ai pas assez C’est une de nos premières pensées de la journée. « Je n’ai pas eu assez de sommeil ». Rapidement suivie par « Je n’ai pas assez de temps ». Ce sont certaines périodes difficiles de l’histoire qui nous ont amenés à ce type de raisonnement, à croire que stocker nous protégerait des temps difficiles. Alors que nous vivons dans des maisons 3 fois plus grosses qu’il y a 50 ans. Nos garages sont tellement remplis qu’on ne peut même plus y rentrer nos voitures. Qu’elles soient vraies ou non, ces pensées arrivent automatiquement dans nos esprits, avant même qu’on se pose la question. - Je ne suis pas assez Dans notre société, nous adorons faire les magasins. Quand nous faisons du shopping, nous cherchons ces choses qui manquent dans notre vie, pour les combler. Tu n’as pas assez de temps ? Achète un autre outil puissant pour ce projet de terrasse que tu n’as pas le temps de faire. Tu n’as pas perdu le poids que tu voulais ? Achète ce pantalon qui ira tellement mieux quand tu auras perdu ces 4 kilos. Tu ne te sens pas spéciale, ou importante ? Achète cette paire de talons aiguilles qui te font te sentir si canon devant le miroir, mais qui ne sortiront jamais de ta maison. Quand nous sommes dans un magasin, nous nous convainquons que nous pouvons devenir assez bien pour ces belles chaussures / ce blouson en cuir / cette montre prestigieuse... Mais il se produit quelque chose entre la caisse et notre placard. Peu importe de quoi nous nous sommes convaincus dans le magasin, cette idée disparait. Et nous faisons finalement de la place dans un placard, ou dans le garage, pour ranger notre achat. Et nous l’oublions. Et si je vous disais que « le jour où » ne viendra pas ? Nous pensons « Je le porterai quand… », « J’allumerai la bougie quand… », « Je l’utiliserai quand… » Remplacez les points de suspension avec vos propres critères. Quand vous serez en couple ? Quand vous perdrez du poids ? Quand votre vie ressemblera enfin à un compte Instagram ? Gillian est infirmière et a cette conscience que tout peut arriver, tout peut basculer en un instant. Crise cardiaque, accident de voiture, AVC… Les personnes qui en sont victimes, et qu’elle voit arriver aux urgences, voient soudain très clairement ce qui est important dans leur vie. Ces excuses pour lesquelles elles n'ont pas allumé la bougie ou bu ce whisky deviennent dérisoires. Elles n’ont pas conduit cette belle voiture pour aller aux urgences. Et ils ne la conduiront peut-être plus jamais. La conclusion n’est pas simplement d’utiliser vos affaires. La conclusion est que la vie est ce que vous en faites. Alors faites-en une que vous aimez. Changez votre état d’esprit pour vous considérer comme assez bien pour avoir, porter, conduire… ce que vous possédez. C’est aussi un rappel que vous contrôlez votre vie. Alors pourquoi ne pas en faire une qui compte ? Son idée n’est pas « YOLO » (« You Only Live Once », à traduire en « On n’a qu’une vie »). Ce n’est pas une excuse pour vider le compte bancaire, faire un tour du monde à crédit ou acheter le cabriolet que vous zyeutez. Vous devez être capable de rentrer chez vous aujourd’hui sans vous arrêter dans un magasin, de regarder autour de vous dans votre maison, et d’utiliser les affaires que vous avez déjà. Vivez votre meilleure vie
Quand nous balayons les excuses (pas le bon moment pour l’utiliser, trop habillé pour cette occasion…), nous voyons l’autre facette, celle de la joie, de la confiance en soi, de la liberté. Ces ressentis peuvent être vécus quand nous ne cherchons plus d’excuses, quand nous nous disons qu’aujourd’hui est le jour. Vous pourrez penser qu’embellir votre vie passe par plus que porter vos beaux vêtements, sortir la porcelaine et déboucher le champagne. Mais ces petites actions envoient un gros message. Vous ne laissez plus la vie filer, ou fondre. Peu importe ce qu’est l’objet qui vous a fait lever la main lors de la question au début de l'article, sortez-le et utilisez-le d’ici la semaine prochaine, pour un quelconque soir de semaine, sans attendre une occasion. Quelle est votre bonne résolution ?
Suite à la lecture de cet article, quel objet allez-vous enfin utiliser ? Quel vêtement allez-vous enfin porter ? Quelle bouteille ou gourmandise allez-vous entamer ? Racontez-le-moi dans un commentaire. Et si vous avez besoin d’aide pour sortir vos belles bougies du placard et leur faire de la place dans votre maison, vous pouvez m’en parler via ce formulaire ou par email. -> aurelie.lightinside@gmail.com La notion des coûts irrécupérables expliquée par une coach en rangementLes coûts irrécupérables correspondent aux sommes que vous avez dépensées et qui ne sont ni remboursables, ni récupérables par un quelconque moyen. Ces coûts ne devraient pas intervenir dans une réflexion rationnelle. Et pourtant, nous les prenons très souvent en compte dans nos raisonnements. Principalement à cause de l’aversion à la perte, parce que nous ne voulons pas « gâcher ». Comment les coûts irrécupérables biaisent nos réflexionsJe vous donne un exemple. Une personne regarde, au cinéma, un film qu’elle trouve des plus ennuyeux. Elle hésite pourtant à quitter la salle pour ne pas gaspiller l’argent investi dans sa place. Alors que si la place a été offerte, elle a moins de scrupules à partir avant la fin du film. Dans un raisonnement rationnel, les deux décisions sont parfaitement équivalentes. Dans les deux cas, quitter la salle ne coûte rien et le plaisir d’être sorti plutôt qu’en train de s’ennuyer devant le film est le même. Même coût financier, même résultat, et pourtant la décision est généralement différente. Elle est influencée par le fait d’avoir, ou non, investi de l’argent. Même si cette somme ne pourra pas être récupérée. L’idée qu’il faut absolument rentabiliser les dépenses pour ne « pas gâcher » est très courante et peut être nuisible à nos raisonnements. Ce biais cognitif qui nous encombre Je pense aux moments de trier vos affaires, lorsque vous décidez si vous gardez un objet. Peu importe si vous avez dû le payer ou non, s’il vous a coûté cher ou non, vous ne devriez pas le garder si vous ne l’aimez pas et/ou ne l’utilisez pas. Le garder au fond d’un placard ne compensera pas l’argent déboursé. Je vous donne un autre exemple, inspiré de situations fréquentes chez les clients que j’accompagne lors de coachings en rangement, avec la méthode Marie Kondo. Vous avez acheté un objet que vous n’utilisez pas. Admettons qu’il coûtait 80€. -> soit vous le gardez pour ne pas gâcher les 80€. Comme vous ne l’utilisez pas, il vous encombre, alors vous le mettez sur la plus haute étagère du placard que vous ouvrez le moins. Il prend de la place. Il prend la poussière aussi. Si jamais votre regard se pose dessus, vous vous rappelez cet argent que vous regrettez avoir dépensé. Il vous arrive même d’en ressentir de la culpabilité. -> soit vous faites les apprentissages qui s’offrent à vous. Selon l’objet, ils peuvent être : « Je pensais vouloir me mettre au bricolage / à la cuisine / au sport / … mais finalement, je n’ai pas envie d’y consacrer du temps. Je passe à autre chose et me libère l’esprit de cette idée. » ou « Je pensais que j’aimerais porter cette matière / coupe / couleur / tendance… mais finalement non. Je le saurai pour mes prochains achats ». Et vous vous débarrassez de cet objet. Tout simplement. Ma mère me disait « On paie pour apprendre ». Je trouve que ça sonne assez juste ici. Vous avez payé un apprentissage (savoir ce qui ne vous convient pas), plus qu’un objet. La spirale des coûts irrécupérables Parfois, la situation va encore plus loin. Parfois, nous dépensons encore plus dans l’espoir de récupérer ou amortir une dépense que nous regrettons. J’ai déjà entendu ce type de raisonnement chez une cliente : « Je ne porte pas ce pantalon. Mais c’est que je n’ai pas les chaussures qui vont avec. Peut-être que si j’en achetais, je le porterai ». Les options sont alors : -> J’ai acheté ce pantalon à 50€ que je ne porte pas. J’ai le sentiment d’avoir perdu 50€ mais j’arrête là. J’en fais don, ça libérera de la place dans ma penderie et dans mon esprit. J’accepte et j’avance. -> J’ai acheté ce pantalon à 50€. Je vais acheter une paire de chaussures à 80€ et je le porterai peut-être après. Je note sur ma to-do liste de chercher les bonnes chaussures. Êtes-vous prêt(e) à investir la somme supplémentaire ? Et si vous aviez su, dès le départ, qu’il faudrait acheter des chaussures pour pouvoir porter le pantalon, l’auriez-vous acheté ? Le piège est d’investir toujours plus pour amortir des coûts passés. Si le sujet des coûts irrécupérables vous intéresse, je vous invite à regarder cette vidéo. Pourquoi nous agissons ainsi Diverses raisons peuvent nous freiner à nous débarrasser de choses que nous n’utilisons pourtant pas. Elles varient selon les personnes et les objets. Voici 3 pistes pour vous aider à comprendre vos propres freins. Je pourrais les détailler dans un prochain article si le sujet vous intéresse. Parce qu’on nous a toujours dit qu’il ne faut pas gâcher. Dès le plus jeune âge, nous avons entendu « Finis ton assiette, il ne faut pas gâcher la nourriture ». Parfois accompagné d’une recherche de culpabilité, en parlant des petits enfants qui ne mangent pas à leur faim. Mais nous savons que si nous avons assez mangé, il est préférable de nous arrêter. Et que cet aliment a déjà été acheté, donc le finir ou non ne changera rien à l’état du porte-monnaie. Et encore moins à la faim dans le monde (malheureusement). Il peut aussi y avoir un enjeu d’orgueil. Une volonté de ne pas perdre la face, même en privé. Nous n’aimons généralement pas nous remettre en question et admettre que nous avons eu tort (admettre que d’avoir acheté ce robot ménager ne fait pas de moi une bonne cuisinière, que je n’aime toujours pas cuisiner, que je me suis trompée en faisant cet achat. Par exemple.). Nous préférons parfois nous entêter plutôt que d’admettre que nous nous sommes trompés. (C’est parce que je n’ai pas d’idée de recettes que je ne cuisine pas. Il faudrait que je demande des idées ou achète un livre). Un objet peut contenir un rêve. Nous espérons qu’une paire de talons nous rendra plus féminine, qu’une voiture de sport révélera notre puissance, qu’un beau cachemire nous donnera de la sophistication. Parfois les chaussures nous font mal aux pieds et le pull nous serre trop. Alors nous ne les portons pas. Mais pour autant nous ne voulons pas nous en défaire. Car ce serait renoncer à cette féminité ou sophistication recherchée. Mais des escarpins stockés au fond d’un placard n’ont jamais féminisé une démarche… Le rôle d’une coach en rangement Mon métier n’est pas de dicter à mes clients quoi garder et comment le ranger. Une de mes missions est de comprendre quels freins vous empêchent de vous défaire d’objets qui ne vous sont plus profitables pour vous aider à avancer. En vous posant des questions, je comprends si c’est un attachement au passé, une culpabilité de gâcher, une idéalisation, une peur de manquer… qui vous limite. Cela donne lieu à une discussion qui vous permet de prendre la décision la plus juste pour vous. N’hésitez pas à partager vos impressions et poser vos questions dans les commentaires. Et si vous souhaitez que cela reste entre vous et moi, contactez-moi via ce formulaire ou par email. ⇒ aurelie.lightinside@gmail.com |